Essai Suzuki Swift restylée

La nouvelle Suzuki Swift monte en gamme, tout en conservant un rapport prix/prestations attractif. Petite virée à bord de la japonaise à la micro-hybridation optimisée qui la rend plus sobre encore. 

Suzuki Swift

La plus petite des citadines polyvalentes du marché (3,85 m) n’a pas eu besoin d’en rajouter pour rester toujours aussi mignonne et séduisante. Surtout que la livrée bicolore (facturée 850 euros) de la Suzuki Swift restylée lui insuffle un charme supplémentaire. Sa calandre subtilement revue avec son jonc chromé horizontal, ses jantes redessinées et de nouveaux coloris la rendent aussi un peu plus pepsy. 

Suzuki Swift restylée : la concurrence

La Suzuki Swift est la plus petite des citadines polyvalentes. La nouvelle Toyota Yaris, plus longue, est une vraie hybride mais coûte plus cher (3700 euros de plus). La Citroën C3, encore plus volumineuse, propose un Pure tech de 83 ch et la Peugeot 208 se contente d’un moteur de 75 ch.

Une seule motorisation

La palette de motorisation de la Suzuki Swift est simple comme bonjour : elle possède un unique moteur 1.2 Dualjet Hybrid délivrant 90 ch. Un bloc dont la puissance administrative est de 4 CV et dont les rejets de CO2 sont compris entre 113 et 132 g/km selon le protocole WLTP. Le bloc à 3-cylindres 1.0 Boosterjet de 111 chn’est plus au programme. Ce bloc essence 1.2 (qui vient aussi se loger sous le capot de la petite Ignis) renforce samicro-hybridation pour abaisser consommations (5l/100km sur trajet mixte) et émissions. Aux côtés de la traditionnelle commande manuelle, une boîte automatique de type CVT, est désormais proposée moyennant un surcoût de 1 200 euros. Les deux finitions les plus chères de la Suzuki Swift restylée peuvent aussi recevoir une transmission intégrale AllGrip avec la boîte manuelle. Une offre toujours rare chez les citadines polyvalentes et qui ne devrait représenter que 10 % des ventes de la petite japonaise.

Dans l’habitacle de la Suzuki Swift

La Suzuki Swift restylée n’a guère touché à sa planche de bord. Un insert décoratif argenté vient simplement joliment s’immiscer. Le volant n’est réglable en profondeur que sur la finition Pack. Et quelques plastiques durs apparaissent dans les contre-portes et la planche de bord. Le flux d’énergie de l’hybridation légère de cette Swift est visible sur le tableau de bord. Plus petite que ses concurrentes, la Swift conserve malgré tout une banquette accueillante. Assise moelleuse et espace généreux aux genoux. La place du milieu, en revanche, doit composer avec un tunnel de servitude. Le volume du coffre n’est que de 265 litres. Et si les dossiers se rabattent, ils ne forment pas un plancher plat.

Du plaisir sur la route

Le petit 4 cylindres 1.2 de la Suzuki Swift restylée a perdu 7 ch (de 90 à 83 ch) mais devient plus sobre encore. La seconde batterie 12V a, en revanche, été revue à la hausse et passe de 3 à 10 Ah. De quoi récupérer plus d’énergie lors des phases de freinage ou de décélération. Pas de quoi rouler en 100% électrique pour autant comme le ferait la Toyota Yaris hybride. La commande manuelle à cinq rapports de la Swift reste, pour sa part, toujours agréable. Une boîte CVT, plus adaptée à la ville qu’à un usage péri-urbain, est disponible sur certaines versions (Privilège et Pack). Cette Swift restylée abaisse encore ses consommations et dépasse à peine les 5l/100km sur parcours mixte. Les atouts de la Swift restylée : elle braque dans un mouchoir et son châssis se montre enjoué et confortable. Cette petite citadine polyvalente peut séduire toutes celles et ceux qui ne veulent pas la même auto que leur voisin. Confort, fiabilité et plaisir sont au rendez-vous de la petite japonaise experte de la jungle des villes mais qui ne se démonte pas lorsqu’elle se déconfine sur les routes de campagne.  Prix : à partir de 14 540 euros

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Anne-Charlotte Laugier, journaliste, blogueuse et romancière (Ramsay).